Ce site web utilise des cookies

Nous utilisons des cookies pour rendre notre site web convivial, pour l'améliorer en permanence et pour analyser l'accès à notre site web. En continuant à utiliser le site web, vous acceptez l'utilisation de cookies. Vous trouverez de plus amples informations dans notre déclaration sur la protection des données.

Publications

Pu­bli­ca­tions

07.11.2024

« Négliger ce sujet est une erreur »

Tout s’est bien passé au Garage Sommerhalder. Toutefois, l’absence de règles de succession peut entraîner la disparition de l’oeuvre d’une vie. Andreas Kohli, responsable de la fiduciaire et Membre de la direction de FIGAS Fiduciaire de la branche automobile suisse SA, sait à quoi il faut faire attention.
Depuis 26 ans, Andreas Kohli, responsable fiduciaireet membre de la direction de FIGAS Fiduciaire dela branche automobile suisse SA, s’occupe de lasuccession.

Andreas Kohli, vous accompagnez depuis 26 ans les garages dans le cadre des successions. Le garage Sommerhalder, où vous étiez présent en tant qu’expert, est-il un cas typique ?

Andreas Kohli : C’était en tout cas une succession très réussie et agréable pour toutes les parties. Cela s’explique en premier lieu par le fait que l’acheteur et le vendeur se connaissaient déjà et qu’ils se sont tous deux montrés très pragmatiques et orientés vers la recherche de solutions lors du processus de succession. Malheureusement, les successions ne se déroulent généralement pas sans heurts et sont souvent abordées trop tard.


Idéalement, à quel moment faut-il commencer à planifier la succession ?

Six à huit ans avant le transfert prévu, les premières démarches devraient être entreprises. Il s’agit en premier lieu de savoir si l’exploitant est prêt pour une vente ou si des mesures sont encore nécessaires, comme par exemple la transformation d’une entreprise individuelle en SA ou en Sàrl ou la réduction d’un capital propre élevé au moyen d’une planification des dividendes. Le temps disponible doit être mis à profit pour chercher des successeurs – au sein de la famille, des collaborateurs, des partenaires commerciaux, etc. et mener les premiers entretiens. La recherche active d’un acheteur, éventuellement par le biais d’intermédiaires, ne devrait toutefois pas commencer plus de deux ans avant la vente prévue : il est rare qu’une personne intéressée ne veuille reprendre une exploitation que dans cinq ans. Si des collaborateurs de longue date sont candidats, les conditions doivent être négociées plus tôt afin de ne pas risquer un échec des négociations au moment du transfert.


Y a-t-il des erreurs typiques dans les successions intrafamiliales ?

La Communication est extrêmement importante. Si les discussions internes à la famille ne sont pas transparentes, concrètes et objectives avec tous les membres de la famille, il existe un risque considérable que les attentes ne coïncident pas. C’est pourquoi ma première question est toujours la suivante : les parents sont-ils vraiment prêts à passer le flambeau – et les enfants ont-ils vraiment envie de prendre des responsabilités ? Un autre problème peut être que le propriétaire attend trop longtemps parce qu’il ne peut pas lâcher prise – et que le successeur ne veut pas attendre plus longtemps. De plus, il arrive que le propriétaire s’attende à ce que son successeur continue à gérer l’entreprise dans son style – et intervienne jusqu’à ce que, dans le pire des cas, la situation s’envenime. Le plus grand potentiel de conflit réside toutefois dans le fait que le processus ne se déroule pas de manière équitable, qu’il n’est pas consigné en détail et que des querelles surviennent par la suite, par exemple en cas de partage de l’héritage. C’est pourquoi je tiens à ce que tous les membres de la famille signent l’accord.


Comprenez-vous que le sujet soit souvent traité par épisodes ?

Bien sûr – car il est compréhensible qu’à côté de l’intense activité quotidienne, on ne considère pas le règlement de la succession comme une priorité. Négliger ce sujet est toutefois une erreur et peut entraîner des coûts considérables sous forme, par exemple, de taxes ou d’un prix de vente plus bas.


Ai-je besoin d’une aide professionnelle dans tous les cas ?

Si l’enfant unique reprend l’exploitation de ses parents et que ces derniers disposent de moyens financiers suffisants en plus de l’exploitation, les parents pourraient faire don de l’exploitation à l’enfant – c’est le cas le plus simple envisageable. Il n’y aurait même pas besoin d’un contrat écrit. Mais : la possibilité de réaliser un gain en capital exonéré d’impôt dans le processus de succession n’existe qu’une fois par génération. Il serait très dommage de laisser passer cette occasion en faisant un don. C’est pourquoi il est fortement recommandé de toujours faire appel à des professionnels, même dans des conditions simples.


Que peuvent alors faire des professionnels comme FIGAS pour moi en tant que garagiste ?

La succession d’une entreprise peut être divisée en trois étapes : premièrement, l’évaluation, afin que le vendeur comme l’acheteur connaissent « l’étiquette de prix ». Ensuite, la recherche d’un acheteur, s’il n’y a pas encore de personnes intéressées. Et troisièmement, le déroulement de la vente. FIGAS peut accompagner les garagistes à travers toutes les étapes jusqu’à la signature du contrat de vente. Nous établissons une évaluation détaillée de l’entreprise, éventuellement complétée par une évaluation du bien immobilier ainsi que des équipements de l’entreprise. Cela est également important pour les solutions internes à la famille, afin que les membres de la famille qui n’y participent pas ne soient pas désavantagés. Dans la mesure où il n’y a pas d’acheteurs potentiels prometteurs, nous nous chargeons de la recherche en passant au crible notre réseau de relations et en prenant d’autres mesures si nécessaire. Et une fois que l’acheteur et le vendeur se sont mis d’accord sur les points essentiels, nous clarifions les autres points et consignons le tout dans un contrat complet

Une suc­cession comme sur des rou­lettes

Lire l'article maintenant
FIGAS Autogewerbe-Treuhand der Schweiz AG / FIGAS Revision AG | Mühlestrasse 20 | 3173 Oberwangen BE | T +41 31 980 40 50 | info@figas.ch