En moyenne, près de 50 pour cent des propriétaires et dirigeants d’entreprises ont entre 50 et 65 ans. Dans le secteur de la mobilité, ce chiffre est même supérieur. Cette branche est donc largement confrontée au problème de la succession. Par ailleurs, les générations suivantes ont tendance à se développer moins rapidement, de sorte qu’une carence est à craindre à moyen terme. En fin de compte, cela signifie la fin de nombreuses entreprises. En outre, la proportion de successions familiales a tendance à reculer par rapport aux années précédentes, ce qui oblige à envisager plus souvent des solutions externes.
Succession d’entreprise : réussite ou échec
Pourquoi certaines entreprises se vendent-elles bien et rapidement alors que pour d’autres, la démarche traîne en longueur et se révèle même impossible ? La réponse n’est pas si simple. Mais on peut essayer néanmoins : penchons-nous de plus près sur quelques points essentiels susceptibles de faciliter la vente d’une entreprise.
Facteurs du succès
- Aborder le sujet bien en amont (définition des acteurs, objectifs, lignes directrices et du calendrier).
- Maintenir les facteurs de réussite économiques (structure du capital, optimisation du potentiel de réussite, infrastructure rapide, forme juridique, etc.).
- Analyser les avantages et les inconvénients des différentes options de succession.
- Intégrer les aspects fiscaux, financiers et du droit successoral.
- Planifier des changements dans la sphère privée (futures activités de loisirs).
- Se préparer à un processus de succession potentiellement plus long (recherche de repreneurs, négociations de vente, changements de plans, etc.).
Obstacles
- Demander un prix irréaliste. Considérez l’entreprise du point de vue de l’acheteur. Des désirs irrationnels et l’ajout d’un potentiel de bénéfice inexploité n’ont pas lieu d’être dans une estimation pertinente.
- Le modèle d’entreprise ou l’infrastructure n’ont pas été ajustés aux conditions actuelles. L’entreprise n’a pas anticipé son avenir et elle ne vit plus que sur ses réserves.
- L’entreprise n’est que difficilement vendable en raison de réserves élevées (par le passé, les bénéfices n’ont pas été reversés sous forme de salaires ou de dividendes pour des raisons fiscales et ont été conservés dans l’entreprise). Dans le langage familier, on qualifie ces entreprises de « cochons gras ». Une planification tardive de la baisse des réserves augmente généralement les charges fiscales.
Ce que FIGAS peut faire pour vous
Nous accompagnons depuis plusieurs années les entreprises de la branche automobile pour l’organisation de leur succession. Nos spécialistes vous accompagnent notamment pour les tâches suivantes:
- Analyse de la situation et identification des possibilités en matière de succession
- Estimation de la valeur de l’entreprise, y compris évaluation de la valeur des biens fonciers et des équipements d’exploitation
- Élaboration de plusieurs solutions en intégrant les aspects fiscaux, financiers et du droit successoral (pour l’entreprise et l’entrepreneur)
- Accompagnement pour les négociations avec les bailleurs
- Aide à l’élaboration des contrats de vente et accords de succession
- Recherche de repreneurs dans nos contacts de la branche, dans notre rubrique « Marché des garages » de notre site Internet www.figas.ch et autres types de recherches
Nous sommes là pour vous !
Vous avez des questions ? N’hésitez pas à contacter Andreas Kohli, responsable fiduciaire (tél. +41 31 980 40 76, e-mail). Son équipe de spécialistes se tient à votre entière disposition et se fera un plaisir de vous accompagner dans votre processus de succession.
Texte: André Frey, FIGAS
Magazine: AutoInside
Texte: André Frey, FIGAS
Magazine: AutoInside